Défouloire

J’ai passé ma soirée à regarder différentes vidéos contre l’abandon et la cruauté envers les animaux. J’ai passé ma soirée à pleurer en voyant tous ces regards remplis de désespoirs. Des regards bien plus humains que les nôtres.

J’ai toujours eu des problèmes, toute mon enfance, à cause de mon hypersensibilité et de mon empathie. Je n’ai jamais réussi à comprendre comment on pouvait faire du mal à des animaux, ces petites bêtes si fragiles, qui ne demandent qu’à être aimé. Comme ces chiens frappé par leur maître, qui ne ripostent pas, parce qu’ils aiment leur maître et ne demande qu’à être aimé de leur maître. Ces chiens qui se laisseraient mourir sous les coups, dans l’espoir unique qu’à la fin, ils trouvent dans le regard de leur assassin, un peu d’amour.

Et c’est pour ça que la révolte animale n’existe pas… Hélas.

Après mes larmes de désespoir et de désinvolture, je me suis vengée sur mon petit Cavalcade. Le pôvre, torturé par les câlins ! Il avait l’air malheureux dans mes bras, en plus. Ensuite, je me suis occupée à la réparation du tunnel qui avait été complètement aplati. Il avait l’air content, le petit fripon ! Il aimait me tourner autour pendant que je tordais les fils de fer et tirer sur le tapis alors que je tentais vainement de le maintenir correctement. Ca l’a éclaté, la boule de poils, de me voir à quatre pattes sur son territoire.

Il n’y a rien de mieux, pour se consoler, que de s’occuper de ceux qu’on aime, car il n’y a qu’eux capable de nous remonter le moral avec une telle douceur.

Au final ? Oh ! Je crois que le Loulou est content de son nouveau tunnel, plus solide que le précédent.

ETOILE